Petits budgets : comment assurer son logement ?

assurance habitation

Publié le : 14 juin 20226 mins de lecture

Les primes d’assurance varient en fonction des types de biens et des formules contractées. Les usagers ne doivent souscrire qu’aux garanties qui cadrent dans leur moyen, à moins de se créer des ennuis sur le long terme. Effectivement, assurer son logement avec un petit budget est possible et permet de rester dans la légalité aux yeux de la loi lorsque cette disposition devient obligatoire.

Le coût moyen d’une assurance habitation

Avant de se projeter sur les manières de dénicher des formules accessibles au budget de la majorité, les usagers doivent connaître le tarif moyen d’une assurance habitation avec paiement mensuel. Cette information permet de se situer par rapport à la réalité et d’apprécier les différentes offres. Maison ou appartement, neuf ou ancien, peu importe le type de logement, le coût moyen n’est pas le même dans chaque région. Cette fluctuation dépend de plusieurs contextes, entre autres, la valeur du bien en question, le système de protection de sécurité et d’incendie, la franchise, les sinistres déjà recensés, l’existence ou non d’un crédit (d’une hypothèque), l’état du logement, son emplacement et ses dimensions. La moyenne des cotisations annuelles en matière d’assurance habitation commence à partir d’environ 320 € pour une maison et d’à peu près 160 € pour un appartement.

Souscrire le bon contrat d’assurance

Les compagnies proposent plusieurs formules d’assurance habitation, allant des plus basiques aux options complètes et élaborées. Les classiques de ce type de contrat incluent la responsabilité civile qui est obligatoire, ainsi que les options qui sont les garanties afférentes à la catastrophe naturelle, au vol, au bris de glace, aux dégâts des eaux et à l’incendie. Le montant de la cotisation dépend du contrat d’assurance choisi par l’adhérent, sachant que la garantie responsabilité civile est la plus abordable et que les options permettant d’être mieux protégées coûtent relativement cher. La formule de base est à privilégier si le logement n’est pas sujet à des risques. Dans le cas où l’intéressé devrait prendre des options et ne pas se contenter de la responsabilité civile, notamment en cas de précarité du bien immobilier, faire jouer la concurrence est possible pour dénicher les polices au meilleur rapport qualité-prix.

User des comparateurs d’assurance habitation

Les prix des différentes formules d’assurance habitation évoluent et augmentent régulièrement chaque année, bien que certaines compagnies puissent prévoir de geler leur tarif selon les contextes. L’utilisation des comparateurs donne aux usagers l’opportunité d’identifier les offres les plus avantageuses en matière de coût grâce aux simulations. À partir de ces informations, le futur adhérent a la possibilité de demander des devis d’assurance auprès des structures qui l’intéressent. Pour une formule équivalente, chaque compagnie avance un tarif qui lui est propre, d’où l’importance de passer par ces comparateurs. À chaque échéance, l’abonné doit renouveler le même procédé pour vérifier si son contrat fait partie des moins chers. Dans le cas où d’autres propositions s’avèreraient plus intéressantes, ce dernier ne doit, en aucun cas, hésiter à résilier le contrat arrivé à terme pour souscrire la formule la moins onéreuse. Normalement, la résiliation du contrat à son échéance n’a nullement besoin d’être justifiée puisqu’en agissant ainsi, l’adhérent est dans son plein droit. Néanmoins, la période de préavis mentionnée dans les clauses de la souscription doit être respectée, pareillement pour les autres conditions.

Un contrat d’assurance en adéquation avec sa situation

Toutes les souscriptions ne se valent pas, notamment en matière de coût et de garanties, raison pour laquelle l’adhérent doit analyser sa situation avant de choisir la formule à prendre. Les locataires doivent savoir que l’assurance concernant l’extérieur de l’habitation revient au propriétaire. Dans ce cas de figure, nul besoin de souscrire les polices y afférents. Au moment de la déclaration, l’adhérent n’a aucun intérêt à surestimer les biens dont il dispose, surtout les électroménagers et les mobiliers. Seules les valeurs réelles doivent être déclarées car elles entrent en ligne de mire lors du calcul des cotisations.
Les dispositifs mis en place dans l’objectif de renforcer la sécurité des lieux sont à évoquer lors de la déclaration. Plus un logement est protégé moins est le coût de l’assurance puisque le niveau du risque est bas.

L’installation des portes et des fenêtres sécurisées, le déploiement des caméras et la mise en place d’un système d’alarme ont un impact sur la cherté, ou non, des polices d’assurance. Les propriétaires des biens loués à autrui doivent étudier leur cas avec attention puisque le risque d’impayés reste imminent. Certaines garanties protègent les bailleurs en cas de non-paiement du loyer. Dans leur propre intérêt, les locateurs ne doivent pas négliger ce point compte tenu du nombre important de litiges. La souscription doit inclure ces formules afin d’éviter les éventuels problèmes, les propriétaires doivent seulement chercher les garanties les moins chères.

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